Naissance après terme : des tests effectués en Suède

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La médecine moderne veut avancer afin d’améliorer la prise en charge des femmes enceintes dépassant le terme. Une étude dans ce cadre a été réalisée dans l’hôpital de Gothenburg en Suède. Malheureusement, elle n’a pas pu aboutir compte tenu des risques déjà présents.

La mort in utero a eu raison de l’étude

En mai 2016, 14 hôpitaux en Suède ont été prévus d’accueillir 10 000 femmes enceintes. L’objectif étant de proposer un suivi sur l’état de santé de ces femmes ainsi que celui des nouveau-nés. L’étude s’est particulièrement concentrée sur la naissance après le terme. Ces femmes ont été séparées en deux groupes. D’un côté, il y a celles dont le travail a été déclenché au début de la semaine 42. De l’autre se trouvent les femmes dont les accouchements ont été induits au début de la semaine 43.

La suite a démontré qu’aucune complication ni de décès n’est enregistré dans le premier groupe. En revanche, le second groupe a enregistré 6 décès néo-nataux. Cette dure réalité a obligé les concernés à arrêter l’étude. Ils ont évoqué qu’il est moralement incorrect de poursuivre dans cette voie, compte tenu des risques. Pour précision, il y a dépassement du terme lorsque l’accouchement survient après 41 semaines d’aménorrhée.
La mort des six bébés a eu finalement raison sur l’étude. Bien que cette étude ait été faite il y a 3 ans déjà, elle confirme encore une fois le risque accru avec le dépassement du terme. L’étude démontre encore une fois l’importance de surveiller étroitement la santé de toute femme enceinte.

Qu’est-ce que cette étude nous apprend ?

Cette étude en Suède a remis sur table la question sur les risques liés à la naissance après terme. Les implications seront importantes aussi bien pour le terme dépassé que pour une grossesse prolongée. Vous l’aurez compris, le dépassement de terme entraîne ainsi une mort in utero plus importante. Il a aussi des conséquences sur la santé de la femme. En plus des déchirures périnéales, les infections du péri-partum et l’hémorragie de la délivrance sont à craindre.

L’échographie précoce constitue une solution pour faire face à la naissance à terme. Les professionnels de la santé suggèrent l’intérêt de réaliser la 1ère échographie entre la 9ème et 11ème semaine de grossesse. L’échographie permet d’en savoir plus sur les éventuels risques liés à la grossesse en cas de douleurs ou de saignements.
En France, le CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens) a émis des recommandations sur le sujet. Le déclenchement du travail devrait être proposé entre 41 et 42 semaines d’aménorrhée. Les gynécologues obstétriciens proposent tout de même une surveillance très étroite pour les femmes qui refusent ce déclenchement. Elle comprend la surveillance de la tension de la mère et l’état de ses reins. Le monitoring fœtal et la vérification du liquide amniotique s’ajoutent à la surveillance. La présence de méconium après une amnioscopie peut indiquer la souffrance du fœtus.

Le dépassement de terme peut s’avérer dangereux pour la femme et pour le fœtus. Cette étude réalisée en 2016 en Suède a confirmé ce fait. Elle a mis aussi l’accent sur l’importance de surveiller étroitement la santé des femmes enceintes.

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