La voiture électrique, un moyen de déplacement viable ?

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Chapeau : Face à l’urgence climatique, de nombreux pays, dont la France, ont décidé de programmer la fin des voitures à moteur thermique. En effet, le transport routier contribue largement à l’émission de gaz à effet de serre. Or, ces derniers sont considérés comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Cependant la question se pose, la voiture électrique, considérée comme un moyen de transport vert, est-elle viable ?

Un moyen de transport écologique

Le véhicule de demain sera entièrement électrique afin de réduire l’impact écologique du transport routier. En effet, la voiture électrique présente un avantage non négligeable sur les modèles à moteur thermiques. Elles n’émettent ni CO2 ni aucun gaz à effet de serre susceptible d’alimenter le réchauffement climatique. En revanche, elles pourraient d’ailleurs contribuer à l’amélioration de l’air dans les grandes villes.

En effet, ces moyens de transport écologiques n’émettent pas de polluant tel que le NOx, ou des particules fines, et encore moins des restes d’hydrocarbures imbrulés ou du monoxyde de carbone. De plus, la voiture électrique peut servir de catalyseur dans la transition vers une énergie plus propre. Pour être efficace, il faudra produire plus d’électricité à partir de sources renouvelables pour alimenter ces nouveaux véhicules. L’objectif est d’éviter que la voiture électrique ne serve à délocaliser les sources de pollution.

De nouvelles gammes et plus d’autonomie

Le passage au tout électrique n’a pas toujours été une évidence pour les grands constructeurs automobiles. Ces derniers préféraient miser sur la technologie hybride afin de réduire l’émission de gaz polluant. Toutefois, le scandale Volkswagen puis l’apparition de Tesla ont changé la donne. Les constructeurs pointaient notamment du doigt l’autonomie limitée des voitures électriques, ce dernier n’excédant pas les 150 km à chaque recharge.

Face à l’engouement naissant pour le tout électrique, les technologies se sont améliorées, augmentant drastiquement l’autonomie de ces véhicules. Actuellement, les modèles tels que la Leaf de Nissan, la Zoe de Renault et l’i3 de BMW ont une autonomie variant entre 300 et 400 km, permettant ainsi un usage urbain et extra-urbain. Les grands constructeurs continuent d’accroître leurs investissements. Volkswagen prévoit d’injecter 20 milliards d’euros afin d’équiper ses marques de voitures entièrement électriques d’ici 2025. Mercedes déploiera une nouvelle gamme électrique, l’EQ, d’ici 2022, tandis que BMW prévoit 12 modèles 100 % électrique d’ici 2025 avec une autonomie de 700 km. Des généralistes tels que PSA prévoient également le développement de gamme 100 % électriques.

Le problème de la batterie

La batterie est un des principaux éléments à améliorer pour démocratiser la voiture électrique. Elle conditionne d’une part l’autonomie du véhicule, et d’autre part le temps de recharge. Le développement d’une batterie solide promet ainsi de résoudre les limitations du modèle classique. Cette nouvelle technologie permet de profiter d’une autonomie doublée ainsi que d’un temps de recharge de quelques minutes, ce qui pourrait faire passer l’autonomie du véhicule à près de 800 km, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités.

Cette technologie ne semble avoir que des avantages puisqu’elle rallonge également la durée de vie des batteries. Néanmoins, les infrastructures de recharges devront être renouvelées. L’installation d’infrastructures de recharge par induction est ainsi envisagée, notamment pour recharger les taxis qui stationnent.

 

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